Il est des légendes qui ne disparaissent jamais complètement. A l’image d’un Golden Gate Quartet, ou d’un Count Basie Orchestra, le Quintette du Hot Club de France n’a pas dit son dernier mot.
Un esprit. Une esthétique. Un son. Voilà ce que s’emploie à faire revivre le nouveau
Quintette du Hot Club de France afin de prolonger l’héritage créatif de ses augustes
fondateurs. Car il en est des légendes comme il en est des phénix : on a beau les laisser
s’éteindre, la braise ne disparaît jamais complètement. A l’image d’un Golden Gate Quartet, ou d’un Count Basie Orchestra, le Quintette du Hot Club de France n’a pas dit son dernier mot.
Voici en somme la philosophie qui anime cette renaissance : porter le flambeau. Le porter
en France mais aussi (et surtout) à l’étranger puisque cette musique est profondément parisienne et française.
Voilà l’ambition du nouveau Quintette du Hot Club de France : rechercher l’authenticité dans l’exécution d’une esthétique plutôt que d’interpréter simplement ses classiques.
Ce nouveau Quintette du Hot Club de France propose, outre quelques classiques incontournables de Reinhardt et Grappelli, une sélection de compositions originales, de standards des années 1910 à 1940 (judicieusement sélectionnés pour n’avoir jamais étés enregistrés par leurs aînés) sans non plus s’interdire quelques adaptations swing d’oeuvres du répertoire classique.